Lo Griyo naît sous les cordes de la kora de Sami Pageaux-Waro, musicien connu non seulement de par sa filiation – il est le fils du chanteur Danyèl Waro – mais aussi pour son grand talent. Très vite, il fait couple avec Luc Joly dont le son du saxophone égaye bien des formations de jazz. Puis le duo se fait trio avec Brice Nauroy qui travaille le son comme d’autres la terre glaise. Ce trio multi-instumentiste propose un mélange subtil de maloya, de jazz, de musiques traditionnelles mâtiné d’électro. Plus tard, le trio devient quatuor avec l’invitation, à la batterie, de Cyril Faivre dit Fever, artiste reconnu par ses pairs.

Festival Sakifo, prix Alain Peters, sélection « Découvertes du Printemps de Bourges,… Lo Griyo trace sa route. Avec ses deux albums au compteur, bientôt trois, Lo Griyo fait évoluer sa musique : un nouveau répertoire excluant définitivement la voix de son champ d’intervention. Une recherche est aussi menée pour trouver un écrin visuel à cette musique de transe qui s’inspire aussi des servis kabaré originels et des rituels des chamanes.

Et le troisième album ? C’est celui de l’impertinence ! De facture résolument jazz, empruntant des chemins à l’univers électro, le nouveau Lo Griyo se joue à 16 mains, en formation quatuor, dézingue les classements musicaux, garde sa signature de musique en spirale inspirée des cérémonies traditionnelles chamaniques, de kabar qui installent la transe tout en abandonnant résolument le côté « world music » dans lequel on a voulu l’enfermer; Il fait l’école buissonnière, se joue des codes, déjoue les cadres, désote les frontières, va où l’on ne l’attend pas, juste pour le plaisir de jouer. À découvrir en avant-première au Kabardock pour ce concert de sortie d’album !