Le soleil brille à nouveau sur Brest. Christophe Miossec revient en grande forme, nimbé d’une lumière nouvelle. Est-ce que l’amour aurait quelque chose à voir là-dedans ? Allez savoir…

Bien sûr, on ne va pas commencer à voir Miossec nous chanter la Lambada ou faire tourner les serviettes. Le titre de son dernier album ? Les rescapés. Évocation des erreurs passées, de nos élans et de nos vertiges, du temps qui passe, des blessures qu’il provoque mais aussi des absolutions qu’il permet. C’est ici que se tient la lumière : dans cette acceptation sereine des tourments et désillusions, un optimisme résolu qui ne nie pas l’épreuve. Rescapé, Miossec l’est aussi dans son rapport à la musique. Un temps dérouté par la tournure prise par son «métier», il est revenu à l’essentiel, notamment par la grâce d’une rencontre, la violonniste Mirabelle Gilis. L’essentiel ? Jouer, tourner, chercher la chaleur, la proximité, la spontanéité. Autant de choses que nous aurons à lui offrir en quantité.