Aucun lieu de la musique n’est fixe. Aucune musique ne peut rester immobile. Mais il est rare qu’elle se dérobe autant à la géographie et à la généalogie qu’avec Dowdelin. Langue créole, beat de la Caraïbe, énergies urbaines, virtuosité éclatante, électro sensuelle. Le groupe joue en un lieu singulier où s’emmêlent les genres et les couleurs, les héritages et les audaces. Dowdelin, c’est une une musique aux contours mouvants et aux cousinages innombrables, où la biguine s’enlace au hip hop, le jazz contemporain se tisse avec le reggae, le créole dialogue avec la vaste palette des musiques qui sont ses filles ou ses sœurs. Brouillage de cartes, de lignes, de pistes assuré !

En première partie, Aleksand Saya. En autodidacte assumé, il a expérimenté et développé sa propre vision du maloya en y intégrant des éléments hip-hop et electro. Cette fusion a abouti à la création d’un son qu’il appelle le M’Bass, pour Maloya Bass.