Qu’il paraît loin, le chemin parcouru depuis ses débuts. En quelque sorte « cachée » : derrière les paroles des autres, derrière son écran quand elle enregistre ses covers, ou quand elle apprend à travailler sa musique, en pure autodidacte, à l’aide de tutos. Mais ça c’était avant. Hier peut-être, mais pourtant, en un rien de temps, le phénomène s’emballe : on télécharge, on like, on follow, on découvre Emma Peters. Le remix de sa cover de « Clandestina » en est à 40 millions de streams sur Spotify. Fini de se cacher, donc.

Désormais, Emma s’expose : « je n’ai plus peur d’être moi-même », dit-elle. Elle raconte ses nuits, ses folies, ses peurs, ses peines de cœur. Du réel pris à la jeunesse d’aujourd’hui. « Tout ce que je dis est vrai », jure Emma qui n’a même pas besoin de promettre. En l’écoutant : on la croit.