Jorge Bezerra “Òrun Aiyé” feat. Melody Gardot
1e partie Frédéric Piot
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Jorge Bezerra “Òrun Aiyé” feat. Melody Gardot
1e partie Frédéric Piot
Musiques du monde - Jazz / Brésil - USA
Horaires
Ouverture des portes
Début du spectacle
Lieu
Jorge Bezerra excelle dans l’art de faire chanter les percussions traditionnelles brésiliennes. Joe Zawinul ne s’y est pas trompé quand il l’a recruté pour son Syndicate. Bien d’autres, depuis, ont été séduits par ses talents. On pourrait citer Carlos Santana, pour faire court. C’est que Jorge Bezerra dansait déjà dans le ventre de sa mère (prêtresse du candomblé), au son des tambours de son père Alabê (maître des tambours sacrés). Mais il ne s’est jamais contenté de réciter sa samba et son candomblé, il s’est fait remarquer très tôt par sa façon singulière de mélanger les sons et n’a cessé, au cours de ses voyages, de puiser son inspiration dans les vibrations du monde, y compris à La Réunion, où il séjourna notamment avec Joe Zawinul. Justement, dans ce projet original, il propose un double hommage à deux zarboutans de l’hémisphère sud, deux grands poètes des rythmes : Naná Vasconcelos, immense percussionniste brésilien, et notre Danyèl Waro.
Avec lui, le pianiste Philippe Baden Powel, qui n’est pas seulement le fils du grand guitariste Baden Powel… et quatre autres percussionnistes, dont son père et ses deux frères ! Pour Opus Pocus, Jorge donne en effet une tonalité exceptionnelle à son projet en y associant son illustre père. Et ce n’est pas tout : il se trouve que Jorge Bezerra est aujourd’hui le percussionniste (et Philippe Baden Powel le pianiste) de la diva du jazz contemporain Melody Gardot, et qu’il l’a également invitée à La Réunion…
FRÉDÉRIC PIOT
A seulement 13 ans, le petit Frédo s’invitait déjà sur scène avec Danyèl Waro… On le retrouvera un peu plus tard avec Ti Fock, Ousanousava et Baster, et aussi, alors qu’il est installé en métropole, avec Tito Puentes, Manu Dibango ou Sixun ! Pour Opus Pocus, le percussionniste ambidextre a réuni une belle équipe et choisi de nous faire voyager entre deux mondes : celui du maloya jazz électrique, qu’il a largement fréquenté, et celui de la percussion traditionnelle, où il rend hommage à ses « papas », Joël Gonthier (Réunion), Mamady Keïta (Guinée) et Arnold Mouéza (Guadeloupe).